En Europe, aux 17e et 18e siècles, une partie importante de l’éducation d’un jeune homme riche était le voyage en Italie, qu’on appelait «le Grand Tour». On croyait que la vue de sites historiques de l’antiquité, surtout de la ville de Rome, aurait une influence positive sur le goût et la morale. Les ruines antiques étaient un sujet d’admiration, mais aussi un rappel que l’Empire romain, malgré sa puissance d’autrefois, s’était effondré.